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Les enquêtes Mystérieuses 1 - 2023-2024 
 
 
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EPISODE 29 -POSITIVE MINDS... POSITIVE VIBES.

 
 
 
Titre : Les fabuleuses escapades de Roberto 
 
 
« POSITIVE MIND, Positive Vibe - Positive Life » Episode 29 
 
 
L’épisode 29 est issu de la série intégrale : 
« LES FABULEUSES ESCAPADES DE ROBERTO » 
 
 
Episode 4 issu de la série théâtrale 2020/2021 « Le fabuleux livre de Roberto » 
 
L’épisode 4 : « POSITIVE MIND, Positive Vibe - Positive Life » (Chapitre 4) est une pièce en 1 acte / 1 partie / 1 épisodes 
 
GENRE : Conte merveilleux  
Auteur : Emilien Casali 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
PROLOGUE 
 
6 h 30… Gare centrale de Cluj-Napoca…  
 
La scène se déroule sur le quai de la gare… 
 
Le Rainbow Train vient de faire son arrivée…  
 
Soudain, Le fauteuil en forme de cœur sur lequel est inscrit la phrase suivante : « Totul va fi bine et sur lequel est confortablement installée une hôtesse apparait sur le toit de la locomotive… 
 
L’HÔTESSE (Micro en main et visage masqué) 
Terminus ! Tout le monde descend ! Mesdames et Messieurs, j’espère que vous avez passés un agréable moment à bord du Rainbow train au départ de Suceava! Les membres du « Club des Wonderful Doamne » se joignent à moi pour vous souhaiter : « Positive Mind, positive vibe and positive life ! »  
 
Puis le fauteuil sur lequel est confortablement installée l’hôtesse s’encastre dans le wagon… 
 
Des passagers portant des masques d’infirmiers sur le visage, chargés comme des mules, descendent du train… 
 
Descendent du train ensuite Roberto (Chapeau noir, chemise blanche et gilet à fleurs) le livre d’or dans une main et monsieur le Comte de la Bouche-En-Biais (vêtu de son traditionnel peignoir marron) lequel tient une canne dans une main et dans l’autre une bouteille de « Palinka »… 
 
 
 
ROBERTO (Chapeau noir, chemise blanche et gilet à fleurs), le livre d’or dans une main 
Maintenant que nous sommes arrivés à Cluj, j’ai hâte de découvrir ma surprise, Majesté ! 
 
LE COMTE, vêtu de son traditionnel peignoir marron, une canne dans une main et dans l’autre une bouteille de « Palinka » 
En principe, il devrait être à l’heure… si toutefois le vent est en sa faveur. 
 
ROBERTO (Chapeau noir, chemise blanche et gilet à fleurs), le livre d’or dans une main 
De quoi parlez-vous ?... je ne comprends pas !?... nous attendons quelqu’un ? 
 
LE COMTE, vêtu de son traditionnel peignoir marron, une canne dans une main et dans l’autre une bouteille de « Palinka » 
Il sera là dans quelques secondes si tout se passe comme prévu. 
 
ROBERTO (Chapeau noir, chemise blanche et gilet à fleurs), le livre d’or dans une main 
Qui ça ? 
 
LE COMTE, vêtu de son traditionnel peignoir marron, une canne dans une main et dans l’autre une bouteille de « Palinka » 
Une vieille connaissance à nous. Je ne peux pas vous en dire plus, Roberto. Surprise ! 
 
Enchantress Girl (Jeune fille papillon rose à pois bleu blanc jaune rouge) surgit sur le quai, une baguette magique dans une main et dans l’autre la valise rouge… 
 
Une petite fenêtre (incrustée dans la valise rouge) s’ouvre d’où jaillit le visage de Patzy (Petite chatte aux grands yeux vert)  
 
ENCHANTRESS GIRL, la valise rouge dans une main 
Tu as encore oublié ta valise, Roberto. 
 
PATZY 
Trop super ! 
 
Patzy (petite chatte aux grands yeux verts) bondit hors de la valise rouge et saute dans les bras de Roberto… 
 
PATZY (La petite chatte aux grands yeux verts), dans les bras de Roberto 
Tout va bien, mon grand copain Roberto? 
ROBERTO (Chapeau noir, chemise blanche et gilet noir), avec Patzy dans ses bras et le livre d’or dans une main 
Mademoiselle Patzy aurait-elle décidé de m’accompagner en voyage ? 
 
PATZY (La petite chatte aux grands yeux verts), dans les bras de Roberto 
Nous ne sommes jamais de trop pour faire la fête ! 
 
ENCHANTRESS GIRL  
Je ne suis pas sensée m’occuper des bagages de Monsieur Roberto. C’est la dernière fois que je te rapporte ta valise, ok. 
 
ROBERTO (Chapeau noir, chemise blanche et gilet noir), avec Patzy dans ses bras et le livre d’or dans une main 
Je tacherai de ne pas l’oublier la fois prochaine.  
 
ENCHANTRESS GIRL  
A partir de maintenant, ce n’est plus de ma responsabilité. Tu devras te débrouiller sans moi. Au revoir ! 
 
Elle dépose la valise rouge sur le sol et s’envole… 
 
Soudain, une montgolfière à bord de laquelle se tient l’Amiral Byrd, s’écrase sur le quai de la gare à quelques mètres de Roberto et ses acolytes…  
 
L’amiral Byrd descend de la nacelle… 
 
L’AMIRAL BYRD, descend de la nacelle 
J’arrive « pile à l’heure », mes amis !  
 
ROBERTO (Chapeau noir, chemise blanche et gilet noir), avec Patzy dans ses bras et le livre d’or dans une main 
Amiral Byrd ? Mais qu’est-ce que ça veut dire ? 
 
LE COMTE, vêtu de son traditionnel peignoir marron, une canne dans une main et dans l’autre une bouteille de « Palinka » 
La surprise que nous attendions.  
 
Le livre d’or disparait de la main de Roberto comme par magie… 
 
L’AMIRAL BYRD 
Prêt à vous envoler au gré du vent, Roberto ?... le temps de recharger la montgolfière avec de l’hélium…  
 
ROBERTO (Chapeau noir, chemise blanche et gilet noir), avec Patzy dans ses bras 
Vous me voyez surpris, Amiral.  
 
L’AMIRAL BYRD 
Il n’y a rien de surprenant à ce que je voyage à nouveau en montgolfière.  
 
ROBERTO (Chapeau noir, chemise blanche et gilet noir), avec Patzy dans ses bras 
Benoit Picardi n’est pas avec vous ?... Autrefois, c’est lui qui était aux commandes de la Renaissance.  
 
L’AMIRAL BYRD 
A l’heure où je vous parle, notre ami se déplace à bord de son vaisseau volant pour une destination inconnue dans l’espace.  
 
ROBERTO (Chapeau noir, chemise blanche et gilet noir), avec Patzy dans ses bras 
Et c’est donc vous qui reprenez le flambeau !  
 
L’AMIRAL BYRD 
Depuis peu, en effet. J’avais envie de prendre de la hauteur pour visiter la Roumanie afin d’y dénicher le Graal. Aussi ai-je décidé de vous convier à ce vol qui devrait nous entrainer dans une aventure insolite « Par-delà et là pour ! ».  
 
ROBERTO (Chapeau noir, chemise blanche et gilet noir), avec Patzy dans ses bras 
Donc, si je vous ai bien compris, nous ne savons pas où nous allons atterrir !? 
 
L’AMIRAL BYRD 
C’est le principe de la course « au gré du vent » : nous laisser porter par le vent ! 
 
PATZY (La petite chatte aux grands yeux verts), dans les bras de Roberto 
Trop super !  
 
ROBERTO (Chapeau noir, chemise blanche et gilet noir), avec Patzy dans ses bras 
Avec le risque de s’écraser sur le dos en cas de chute mortelle.  
 
Entre temps, la montgolfière s’est regonflée… 
 
LE COMTE, vêtu de son traditionnel peignoir marron, une canne dans une main et dans l’autre une bouteille de « Palinka » 
« A vaincre sans péril, on triomphe sans gloire ! » 
 
PATZY (La petite chatte aux grands yeux verts), dans les bras de Roberto 
Je suis partante ! Qu’en dis-tu, Roberto ? 
 
ROBERTO (Chapeau noir, chemise blanche et gilet noir), avec Patzy dans ses bras 
Tu vas retourner dans la valise, le temps que je réfléchisse.  
 
Il dépose Patzy sur le sol qui retourne dans la valise… 
 
L’AMIRAL BYRD 
C’est vous qui voyez, Roberto, personne ne vous oblige à nous suivre. 
 
ROBERTO (Chapeau noir, chemise blanche et gilet noir) 
Je vais réfléchir.  
 
LE COMTE, vêtu de son traditionnel peignoir marron, une canne dans une main et dans l’autre une bouteille de « Palinka » 
La montgolfière est prête à s’envoler. Allons-y ! Vous réfléchirez à bord de la nacelle.  
 
Le Comte entraine Roberto vers la montgolfière, suivi de l’Amiral Byrd… 
 
La montgolfière s’envole ensuite… 
 
La valise rouge reste sur le quai… 
 
Un nuage de fumée rose envahit les lieux… 
 
FIN DU PROLOGUE 
 
 
 
 
 
 
ACTE 1 / SCENE 1 
 
Le nuage de fumée rose se dissipe… 
 
Quelques heures plus tard à 30 km environ au sud-est de Cluj-Napoca dans le Judet de Cluj en Transylvanie (Centre ouest de la Roumanie)…. 
 
La scène se déroule à bord de la montgolfière « La Renaissance » qui vole dans les airs à plus de 1000 mètres d’altitude, poussée par un vent léger… 
 
La Montgolfière longe actuellement les Gorges de Turda (Cheile Turzii), réserve naturelle située à 6 km à l'ouest de la ville de Turda (sur la rivière de Hășdate) 
 
Trois personnages sont placés dans la nacelle : 
Roberto (Chapeau noir, chemise blanche et gilet noir) qui tient le livre d’or dans ses mains ; Monsieur le Comte de la Bouche-En-Biais (vêtu de son traditionnel peignoir marron) qui tient une canne dans une main et une bouteille de « Pálinka» dans l’autre main ; L’Amiral Byrd (aux commandes de « la Renaissance ») qui observe les alentours à l’aide d’une paire de jumelles… 
 
 
L’AMIRAL BYRD (aux commandes de « la Renaissance »), observe les alentours à l’aide d’une paire de jumelles 
Messieurs, nous n’allons pas tarder à franchir le Judet d’Alba d’après mes calculs.  
 
LE COMTE (vêtu de son traditionnel peignoir marron), une canne dans une main et une bouteille de « Pálinka » dans l’autre main  
Tout va bien, Roberto ? Je vous trouve à la fois triste et pensif. 
 
ROBERTO (Chapeau noir, chemise blanche et gilet noir), le livre d’or à la main 
Ça peut aller. Disons que je recouvre peu à peu mes esprits après avoir passé un hiver et un début de printemps affreux, oserais-je dire. Ce n’est pas facile de sortir de l’ornière qui maintient prisonnier une cellule de notre cerveau.  
 
LE COMTE (vêtu de son traditionnel peignoir marron), une canne dans une main et une bouteille de « Pálinka » dans l’autre main  
C’est très difficile de surmonter un deuil, je vous l’accorde. 
 
ROBERTO (Chapeau noir, chemise blanche et gilet noir), le livre d’or à la main 
Ce n’est n’était pas tant le deuil qui m’empêchait de respirer, celui-ci étant achevé depuis une date récente, mais plutôt les importuns qui ont croisé ma route durant cette période funeste, lesquels passent la majorité de leur temps à rentrer en conflit avec vous, je ne sais d’ailleurs pourquoi. Un besoin maladif de s’affirmer constamment et sans relâche pour se prouver qu’ils existent. Ils n’ont rien d’autres à faire qu’à embêter les autres. Ils vous contrarient pour un oui ou pour un non. Ils prétendent détenir la vérité absolue quand ce n’est pas pour vous apprendre la vie. Quelle prétention ! C’est à croire que vous avez 5 ans à leurs yeux. Des égos surdimensionnés qui peuvent très vite tomber dans la violence verbale ou physique faute de pouvoir trouver une oreille attentive. Ce peut être un voisin ou bien une personne rencontrée virtuellement sur internet. Dans les deux cas, ils ont l’art de vous pourrir la vie ! Une carence affective très prononcée ! 
 
LE COMTE (vêtu de son traditionnel peignoir marron), une canne dans une main et une bouteille de « Pálinka » dans l’autre main  
Ou encore une jalousie maladive mâtinée d’un orgueil mal placé.  
Un manque de personnalité évident. 
 
ROBERTO (Chapeau noir, chemise blanche et gilet noir), le livre d’or à la main 
Et moi qui pensais ne plus me faire piéger par les rencontres virtuelles depuis ma dernière affaire qui remonte à l’été de cette année-là où j’ai failli y laisser mon âme. 
 
LE COMTE (vêtu de son traditionnel peignoir marron), une canne dans une main et une bouteille de « Pálinka » dans l’autre main  
Par pitié ! Oubliez cette femme !  
 
ROBERTO (Chapeau noir, chemise blanche et gilet noir), le livre d’or à la main 
Mais de quoi parlez-vous ? 
 
LE COMTE (vêtu de son traditionnel peignoir marron), une canne dans une main et une bouteille de « Pálinka » dans l’autre main  
De cette obsession pour cette étrange femme de la forêt qui occupait constamment votre esprit en ce début d’année.  
 
ROBERTO (Chapeau noir, chemise blanche et gilet noir), le livre d’or à la main 
Cette histoire est enterrée depuis longtemps, monsieur le Comte ! 
 
LE COMTE (vêtu de son traditionnel peignoir marron), une canne dans une main et une bouteille de « Pálinka » dans l’autre main  
Il n’empêche qu’elle vous a bien perturbé ! Voilà ce qui arrive lorsque l’on croit aux mirages ! Qui était cette « fée verte » exactement ? 
 
ROBERTO (Chapeau noir, chemise blanche et gilet noir), le livre d’or à la main 
A vrai dire, je l’ignore encore aujourd’hui, puisque celle-ci s’était présentée à moi avec plusieurs masques par crainte de montrer son vrai visage et sa vraie nature.  
 
LE COMTE (vêtu de son traditionnel peignoir marron), une canne dans une main et une bouteille de « Pálinka » dans l’autre main  
Se réfugier derrière un masque est synonyme de faiblesse ! 
 
ROBERTO (Chapeau noir, chemise blanche et gilet noir), le livre d’or à la main 
Entre nous, ce fut la confusion totale pour ne pas dire un malentendu.  
 
LE COMTE (vêtu de son traditionnel peignoir marron), une canne dans une main et une bouteille de « Pálinka » dans l’autre main  
Monsieur Roberto semble vraiment perdu au milieu de toutes ces femmes virtuelles rencontrées sur internet ! A mon avis, elles vous font tourner la tête ! Pure perte de temps ! D’autant plus que vous n’obtiendrez jamais rien de leur part, si ce n’est vous entrainer dans les abimes d’une illusion amoureuse virtuelle ! La descente aux enfers, assurément ! Il n’y a d’amour sans histoire réelle ! Sœur Marie-Antoinette me disait jadis : « Tout le monde il est beau, tout le monde il est boiteux ! » C’est de lumière dont vous avez besoin et non d’obscurité !  
 
ROBERTO (Chapeau noir, chemise blanche et gilet noir), le livre d’or à la main 
Quant à la femme à laquelle je pensais, cette dernière portait un doux prénom.  
 
LE COMTE (vêtu de son traditionnel peignoir marron), une canne dans une main et une bouteille de « Pálinka » dans l’autre main  
A vous entendre, elle s’est volatilisée. 
 
ROBERTO (Chapeau noir, chemise blanche et gilet noir), le livre d’or à la main 
C’est pire que ça ! D’après ce que j’ai cru comprendre, une fois le printemps arrivé, Madame avait besoin de frivolité.  
 
LE COMTE (vêtu de son traditionnel peignoir marron), une canne dans une main et une bouteille de « Pálinka » dans l’autre main  
Avec ce genre de femmes, vous ne seriez pas allé très loin. Elles vous épuisent avant même d’avoir commencé la relation. Et puis, comme on dit : « Un clou chasse l’autre ! » Il va sans dire que de nos jours, dans nos sociétés dites « modernes » où l’on consomme à tout va, beaucoup d’hommes agissent également de la sorte ! « Ils » ou « Elles » ignorent les relations durables et fidèles, vivant au jour le jour sans se préoccuper des dégâts psychologiques qu’ils ou qu’elles provoquent chez l’autre. Ils s’en contrefichent. L’autre n’est qu’un bout de viande que l’on consomme rapidement comme une tarte à la fraise. Des gens sans âme et sans valeurs dont il est préférable de s’écarter !  
 
ROBERTO (Chapeau noir, chemise blanche et gilet noir), le livre d’or à la main 
Je ne vous le fait pas dire ! Raison pour laquelle je préfère l’oublier à tout jamais. 
 
LE COMTE (vêtu de son traditionnel peignoir marron), une canne dans une main et une bouteille de « Pálinka » dans l’autre main  
Ces femmes instables prennent les hommes pour des jouets quand ce n’est pas pour leur argent. J’en ai fait souvent les frais dans le passé. 
 
ROBERTO (Chapeau noir, chemise blanche et gilet noir), le livre d’or à la main 
Je n’avais pas envie de marcher dans son jeu, j’y aurais laissé des plumes. Elles ne se rendent pas compte du mal qu’elles vous font, trop obsédées par l’appât du gain quand ce n’est pas une vengeance personnelle.  
 
LE COMTE (vêtu de son traditionnel peignoir marron), une canne dans une main et une bouteille de « Pálinka » dans l’autre main  
La plupart du temps, ce sont des femmes déçues par les hommes.  
 
ROBERTO (Chapeau noir, chemise blanche et gilet noir), le livre d’or à la main 
Et réciproquement.  
 
LE COMTE (vêtu de son traditionnel peignoir marron), une canne dans une main et une bouteille de « Pálinka » dans l’autre main  
C’est à croire qu’elles veulent égaler les hommes dans la bêtise ! Une avancée féministe, croit-on ! En tous cas, ceux qui les récupèrent en payent les pots cassés. Comme disait Euripide : « Il n'y a pire mal qu'une mauvaise femme, mais rien n'est comparable à une femme bonne. »  
 
ROBERTO (Chapeau noir, chemise blanche et gilet noir), le livre d’or à la main 
Qu’à cela ne tienne, je m’en remettrai ! Après tout, il n’y a pas eu mort d’homme. 
 
LE COMTE (vêtu de son traditionnel peignoir marron), une canne dans une main et une bouteille de « Pálinka » dans l’autre main  
Le chat retombe toujours sur ses pattes. 
 
ROBERTO (Chapeau noir, chemise blanche et gilet noir), le livre d’or à la main 
J’avoue que la vie de célibataire n’est pas de tout repos.  
 
LE COMTE (vêtu de son traditionnel peignoir marron), une canne dans une main et une bouteille de « Pálinka » dans l’autre main  
A qui le dites-vous !  
 
ROBERTO (Chapeau noir, chemise blanche et gilet noir), le livre d’or à la main 
Depuis le départ de Miss Maryl, il a fallu que je m’habitue à la vie de célibataire, une vie solitaire que je n’avais nullement choisie et qui ne correspond pas vraiment à mes aspirations futures.  
 
LE COMTE (vêtu de son traditionnel peignoir marron), une canne dans une main et une bouteille de « Pálinka » dans l’autre main  
Dans la vie, on finit toujours par « trouver chaussure à son pied » ! Or, ce n’est pas toujours celle qu’on croit. Prenez votre mal en patience !  
 
Soudain, Martisoara (Cheveux roux tressés) apparait au milieu de la nacelle… 
 
Le livre d’or disparait des mains de Roberto… 
 
MARTISOARA (Cheveux roux tressés)  
Ça vient sans qu’on y pense ! Surprise ! 
 
L’AMIRAL BYRD (aux commandes de « la Renaissance »), observe les alentours à l’aide d’une paire de jumelles 
C’est bien la première fois que je reçois une « visite surprise » à plus de mille mètres d’altitude ! 
 
LE COMTE (vêtu de son traditionnel peignoir marron), une canne dans une main et une bouteille de « Pálinka » dans l’autre main  
Que nous vaut cette visite, Martisoara ? 
 
MARTISOARA (Cheveux roux tressés) 
Parfois, il est bon de faire des piqures de rappel !... histoire de nous rafraichir la mémoire ! (Puis elle sort une lettre de sa poche qu’elle remet à Roberto)  
 
Roberto sa saisit de la lettre qu’il ouvre aussitôt… 
 
ROBERTO (Chapeau noir, chemise blanche et gilet noir), lit le message à haute voix 
Cher Roberto,  
 
J’écris cette lettre à un ami cher pour l’informer de la façon dont j'ai passé les vacances de Pâques, ces vacances pleines de parfum et de pétales de fleurs durant lesquelles les chrétiens célèbrent la Résurrection de Jésus-Christ.  
 
Un jour avant Pâques, je me suis trouvée dans la cuisine. J’ai peint des œufs rouges que j’ai décorés de motifs floraux, puis j'ai soigneusement placé un panier sur la table. La chambre a également été nettoyée, résultat du travail de ma mère et moi. 
 
La nuit de Pâques, je suis allée à l'église avec toute la famille. Les jours de Pâques je les ai passés en famille. Evidemment, le lapin « Bugs Bunny » ne s’est pas fait attendre, chacun d’entre nous a eu sa petite surprise.  
 
Les jours qui ont suivi ont été l'occasion pour la détente : sortir avec des amis, regarder des films, des voyages au grand air, pique-nique, lecture et surtout plus de sommeil... Ces activités ont rempli joyeusement mes vacances, ce qui en a fit des vacances parfaites. 
 
J’ai passé beaucoup de temps avec mes parents et les bons moments passés ensemble n’ont pas manqués. J’ai passé deux jours dans le village de mes grands-parents. J’ai cueilli des fleurs colorées dans les champs et j'ai joué avec les lapins en peluche de grand-mère qui repose dans la cour.  
 
Mes derniers jours de vacances, je les ai passées avec mes amis dans la commune de « Băişoara », des jours que je n'oublierai pas, des jours chauds, pleins de rires, de danse et de plaisir.  
Est-ce que tes vacances ont été merveilleuses aussi ?  
 
Au plaisir de te revoir. J’espère recevoir prochainement quelques lignes de ta part. » Ioana Bechet  
 
Ioana Bechet, IX-ieme – Professeur coordinateur : Liliana Derevici 
Fait à Cluj-Napoca le 24 avril 2010 dans le cadre du concours de Nouvelles « VIVE LES VACANCES 2009-2010 »  
 
 
FIN DE LA SCENE 1 
 
 
 
 
 
ACTE 1 / SCENE 2 
Toujours à bord de la montgolfière… 
ROBERTO (Chapeau noir, chemise blanche et gilet noir) 
Sylvestre ne vous accompagne pas dans les airs, chère amie ?  
 
LE COMTE (vêtu de son traditionnel peignoir marron), une canne dans une main et une bouteille de « Pálinka » dans l’autre main  
En effet, je n’imagine pas son fiancé vivre plus d’une heure sans elle. 
 
Sylvestre apparait comme par magie au bras de Martisoara… 
 
SYLVESTRE (Le facteur)  
Très bonne réponse de Sa Majesté !  
 
LE COMTE (vêtu de son traditionnel peignoir marron), une canne dans une main et une bouteille de « Pálinka » dans l’autre main  
C’est bien ce que je disais ! Je commence à vous connaitre, les enfants ! 
 
MARTISOARA (Cheveux roux tressés) 
Jamais sans mon homme ! 
 
SYLVESTRE (Le facteur)  
La vie est belle, Mister Comte ? 
 
LE COMTE (vêtu de son traditionnel peignoir marron), une canne dans une main et une bouteille de « Pálinka » dans l’autre main  
Vous comptez faire partie du voyage en ballon, Sylvestre ? Je vous préviens tout de suite : la nacelle dispose de très peu de place !  
 
MARTISOARA (Cheveux roux tressés) 
Que cela vous rassure, Mister Contele, mon fiancé et moi passions en coup de vent !  
 
SYLVESTRE (Le facteur)  
Nous profitons de nos vacances éternelles pour prendre un bain de jouvence ! Et comme on se trouvait dans le Judet de Cluj, on s’est dit que ce serait cool de vous faire un petit coucou au passage.  
 
LE COMTE (vêtu de son traditionnel peignoir marron), une canne dans une main et une bouteille de « Pálinka » dans l’autre main 
Quelle coïncidence, tout de même !  
 
SYLVESTRE (Le facteur)  
Vous n’allez pas nous reprocher l’air qu’on respire !  
 
LE COMTE (vêtu de son traditionnel peignoir marron), une canne dans une main et une bouteille de « Pálinka » dans l’autre main 
Je vous donne cinq minutes pour débarrasser le plancher ! 
 
MARTISOARA (Cheveux roux tressés) 
Je vois que ce n’est plus le grand amour entre vous. 
 
SYLVESTRE (Le facteur)  
Pourtant, il m’avait semblé que nous étions réconcilié à jamais. 
 
MARTISOARA (Cheveux roux tressés) 
Chasser le naturel, il revient très vite au galop ! 
 
SYLVESTRE (Le facteur)  
Monsieur le Comte a surement une dent contre moi. Pourtant, j’ai beau cherché, je ne vois pas ce qui peut l’embêter chez moi !? 
 
LE COMTE (vêtu de son traditionnel peignoir marron), une canne dans une main et une bouteille de « Pálinka » dans l’autre main 
Je garde un très mauvais souvenir de vous, monsieur le facteur. 
 
SYLVESTRE (Le facteur)  
C’est à quel sujet ? 
 
LE COMTE (vêtu de son traditionnel peignoir marron), une canne dans une main et une bouteille de « Pálinka » dans l’autre main 
Peu avant mon départ de Craiova, vous avez dit des choses très déplaisantes sur moi à des journalistes qui vous interviewaient. 
 
SYLVESTRE (Le facteur)  
J’ai vraiment dit quelque chose de méchant sur vous ?  
 
LE COMTE (vêtu de son traditionnel peignoir marron), une canne dans une main et une bouteille de « Pálinka » dans l’autre main 
Vous m’avez fait passer pour un alcoolique ! 
 
SYLVESTRE (Le facteur)  
Je leur ai simplement dit que vous étiez légèrement porté sur l’alcool. 
 
LE COMTE (vêtu de son traditionnel peignoir marron), une canne dans une main et une bouteille de « Pálinka » dans l’autre main 
C’est beaucoup trop ! Il vous reste 3 minutes pour disparaitre.  
 
SYLVESTRE (Le facteur)  
C’est à peu près le temps qu’il me faut pour remettre cette lettre à Roberto. 
 
Sylvestre fait apparaitre une lettre qu’il remet à Roberto… 
 
ROBERTO (Chapeau noir, chemise blanche et gilet noir), le livre d’or à la main 
Encore une lettre !  
 
SYLVESTRE (Le facteur)  
Vous êtes gâté, ces temps-ci. 
 
MARTISOARA (Cheveux roux tressés) 
Il ne nous reste plus qu’à vous souhaiter un bon voyage, les amis !  
 
SYLVESTRE (Le facteur)  
J’aurai peut-être encore l’occasion de croiser votre route, Mister Comte !?  
 
MARTISOARA (Cheveux roux tressés) 
Le monde est petit ! 
 
LE COMTE (vêtu de son traditionnel peignoir marron), une canne dans une main et une bouteille de « Pálinka » dans l’autre main 
Je préfèrerais que vous m’évitiez quelques temps, le temps de digérer les propos infâmes que vous avez tenus ç mon encontre.  
 
Sylvestre et Martisoara disparaissent comme par magie… 
 
 
ROBERTO (Chapeau noir, chemise blanche et gilet noir) , lit le message à haute voix 
Cher Roberto, 
J’ai beaucoup aimé ta dernière lettre et je vais moi aussi te raconter un peu de mes vacances d’été. 
 
Pendant le mois d’août, mes parents ont décidé d’aller ensemble dans une station balnéaire, quelque part au nord de la Roumanie, dans le département de Bihor, près de Oradea, une très élégante ville , renommée pour ces deux stations balnéaires qui se trouvent autour (Félix et 1 Mai ). Pour moi, ce n’est pas la première fois que je viens ici, mais chaque fois, je me réjouis du soleil, de l’eau qui est très chaude ( 30 degrés pendant toutes les saisons ), du calme de la station et de beaucoup d’espace vert. J’aimerais y venir pendant le mois de mai, par exemple, pour que l’air ne soit pas si chaud comme au mois d’août quand la température est de 34 ou 35 degrés, j’aimerais de l’eau plus froide pour me baigner. 
 
Nous sommes partis en auto et nous nous sommes arrêtés dans un endroit merveilleux, à Peştera Urşilor ( La Grotte des Ours ). Le nom lui vient des ours qui s’abritaient dans la grotte pendant la saison froide, parce que, à l’intérieur on garde une température de 10 degrés pendant tout le temps de l’année. J’ai vu des stalactites et des stalagmites de toutes formes qui avaient des noms selon leurs formes. Le guide nous a dit qu’elles se sont formées sur une durée de cent ans. C’était impressionnant.  
 
Á Félix, j’ai découvert plusieurs petits lacs avec des poissons de couleurs différentes, des tortues et plein de nénuphars roses, blancs, jaunes, les uns très petits, les autres avec des hautes tiges. Tout le monde les admirait pendant les soirées en se promenant dans la station. Moi aussi, j’ai pris beaucoup de photos. 
 
Quant au « 1 Mai », l’autre station, ce qu’il y a de spécifique, c’est la piscine avec des vagues, artificiels certainement,… ça nous rappelle la mer. Cette année je ne suis pas allé à la mer et me suis réjoui ici avec les vagues.  
 
J’attends une lettre ou tu me raconteras tes vacances. 
 
Á bientôt et vive les grandes vacances d’été ! 
 
Alexandru Bordea, Liceul Sportiv, Alba Iulia , prof. Oniţă Viorica - (31 octobre 2009) 
Fait à Cluj-Napoca le 31 octobre 2009 dans le cadre du concours de Nouvelles « VIVE LES VACANCES 2009-2010 »  
 
 
FIN DE LA SCENE 2 
 
 
 
 
 
 
ACTE 1 / SCENE 3  
 
Le livre d’or réapparait dans les mains de Roberto… 
 
 
La colombe apparait dans le ciel avec une rose dans le bec… 
 
L’AMIRAL BYRD (aux commandes de « la Renaissance »), observe les alentours à l’aide d’une paire de jumelles 
Messieurs, nous venons de franchir à l’instant le Judet d’Alba.  
 
LE COMTE (vêtu de son traditionnel peignoir marron), une canne dans une main et une bouteille de « Pálinka » dans l’autre main 
Quel est l’itinéraire suivant, Amiral Byrd ?  
 
L’AMIRAL BYRD (aux commandes de « la Renaissance »), observe les alentours à l’aide d’une paire de jumelles 
Tout dépendra où le vent nous portera !?  
 
Sylvestre et Martisoara apparaissent dans la nacelle comme par magie, bras dessus, bras dessous… 
 
SYLVESTRE (Le facteur)  
Coucou ! C’est encore nous ! 
 
MARTISOARA (Cheveux roux tressés) 
Vive le printemps ! 
 
LE COMTE (vêtu de son traditionnel peignoir marron), une canne dans une main et une bouteille de « Pálinka » dans l’autre main 
Je croyais vous avoir mis à la porte, Sylvestre. 
 
MARTISOARA (Cheveux roux tressés) 
Mon fiancé et moi sommes libre d’aller où bon nous semble, Mister Contele !  
 
ROBERTO (Chapeau noir, chemise blanche et gilet noir), le livre d’or dans ses mains  
Ça sent le règlement de compte ! 
 
MARTISOARA (Cheveux roux tressés) 
Vous ne manquez pas de toupet ! 
 
 
La colombe fait des loopings avec une rose dans le bec… 
 
 
LE COMTE (vêtu de son traditionnel peignoir marron), une canne dans une main et une bouteille de « Pálinka » dans l’autre main 
J’aurais aimé que ce voyage se passe dans des conditions agréables, mais force est de constater qu’il y a toujours quelqu’un pour vous embêter où que vous soyez. Quand vous n’allez pas chercher les ennuies, ce sont eux qui viennent à vous.  
 
SYLVESTRE (Le facteur)  
Dites aussi que nous sentons mauvais !  
 
ROBERTO (Chapeau noir, chemise blanche et gilet noir), le livre d’or dans ses mains  
Ça sent le roussi !  
 
LE COMTE (vêtu de son traditionnel peignoir marron), une canne dans une main et une bouteille de « Pálinka » dans l’autre main 
Vous feriez bien de la mettre en sourdine, Monsieur le facteur !... surtout après la réputation que vous m’avez faite à Craiova,… si bien que je n’oserai plus jamais m’y rendre de peur d’être jugé sur la place public.  
 
SYLVESTRE (Le facteur)  
Vous n’allez pas en « faire une montagne » parce que je me suis permis d’écorcher un tout petit peu votre image de Dandy au grand cœur.  
 
LE COMTE (vêtu de son traditionnel peignoir marron), une canne dans une main et une bouteille de « Pálinka » dans l’autre main 
Vous vous permettez beaucoup de chose, facteur.  
 
ROBERTO (Chapeau noir, chemise blanche et gilet noir), le livre d’or dans ses mains  
C’est bien ce que je disais ! Connaissant très bien ces deux lascars, nous ne sommes jamais très loin d’une joute verbale dont l’écho retentirait jusqu’à Constanţa. Voyez par vous-même !  
 
LE COMTE (vêtu de son traditionnel peignoir marron), une canne dans une main et une bouteille de « Pálinka » dans l’autre main 
Rendez-vous compte, Sylvestre, vous avez heurté ma susceptibilité !  
 
SYLVESTRE (Le facteur)  
Positive mind, positive vibe, positive life, Mister Comte ! Totul va fi bine !  
 
 
La colombe fait des loopings avec une rose dans le bec… 
 
LE COMTE (vêtu de son traditionnel peignoir marron), une canne dans une main et une bouteille de « Pálinka » dans l’autre main 
Vous avez dépassé les bornes !  
 
ROBERTO (Chapeau noir, chemise blanche et gilet noir), le livre d’or dans ses mains  
Relax ! Et rappelez-vous bien que les fleurs renaissent au printemps.  
 
LE COMTE (vêtu de son traditionnel peignoir marron), une canne dans une main et une bouteille de « Pálinka » dans l’autre main 
Je ne vois pas ce que des fleurs viennent faire dans cette histoire ? Cessez de me prendre pour une dinde, Roberto ! J’abdiquerai le jour où monsieur Sylvestre daignera s’excuser agenouillé devant moi.  
 
SYLVESTRE (Le facteur)  
A plat ventre, tant qu’on y est ! 
 
LE COMTE (vêtu de son traditionnel peignoir marron), une canne dans une main et une bouteille de « Pálinka » dans l’autre main 
Je ne sais pas ce qui me retient de vous botter les fesses, facteur !  
 
MARTISOARA (Cheveux roux tressés) 
Ça suffit ! Vous allez ranger votre orgueil et votre fierté !  
 
LE COMTE (vêtu de son traditionnel peignoir marron), une canne dans une main et une bouteille de « Pálinka » dans l’autre main 
Quand ce n’est pas l’un, c’est l’autre !  
 
MARTISOARA (Cheveux roux tressés) 
Vous devez retrouver la paix en vous, Majesté !  
 
LE COMTE (vêtu de son traditionnel peignoir marron), une canne dans une main et une bouteille de « Pálinka » dans l’autre main 
Je suis zen, tout ce qu’il y a de plus zen. 
 
ROBERTO (Chapeau noir, chemise blanche et gilet noir), le livre d’or dans ses mains  
La douceur des fleurs devrait le ramener à la raison. Qu’en pensez-vous, Martisoara ? 
 
MARTISOARA (Cheveux roux tressés), récite un poème à haute voix 
« La vie est un miracle,  
La vie est passagère.  
Vie comme un spectacle,  
Et les anges vont chanter  
Dans ton atmosphère.  
 
Viața este un miracol, 
Viața este trecătoare. 
Viața ca un spectacol, 
Și îngerii vor cânta 
În atmosfera ta. 
 
Papillon magique, papillon,  
Feuille d’or, tu es déjà fameux,  
Ouvre tes ailes, assis sur un ballon,  
Vole dans l'inconnu,  
Ta vie est un nouveau commencement pour nous.  
 
Fluture magic, fluture, 
Frunza de aur, ești deja celebru, 
Deschide aripile, stând pe un balon, 
Zbura în necunoscut, 
Viața ta este un nou început pentru noi. 
 
Fleur délicate, fleur,  
Ton parfum est comme un rêve d’enfant  
S'il te plait, caresse mon cœur  
Avec tes pétales brillantes,  
Qui sourit comme les enfants.  
 
Floare delicată, floare, 
Parfumul tău este ca un vis din copilărie 
Vă rog să-mi mângâi inima 
Cu petalele tale luminoase, 
Cine zâmbește ca copiii. 
 
 
Étoile perdue, étoile,  
Viens ici, colle au maximum du soleil.  
Reconstruis tous les détails  
D’un baiser qu’une mère donne à son bébé,  
Dans la surveillance pendant le sommeil.  
 
Stea pierdută, stea, 
Vino aici, rămâi la maximul soarelui. 
Reconstruiți toate detaliile 
Dintr-un sărut pe care o mamă îi dă copilului, 
În monitorizare în timpul somnului. 
 
Les ailes, les pétales et l’amour,  
Tous sont les marques de la vie en couleur !  
Aripi, petale și dragoste, 
Toate sunt semnele vieții în culori! 
 
Roxana Ilea – CLUJ-NAPOCA , IX-ieme classe A (clasa a IX-a A) – Professeur/ Profesor : Liliana Derevici – Cluj-Napoca) (12.10.2009) – Poème N°21 (LA VIE, LE PARADIS SUR TERRE ! - VIAȚĂ, PARADISE PE Pământ!) -  
CONCOURS « POEMES POUR FRANCE 2009/2010 »  
 
 
Le papillon bleu jaune rouge s’envole ensuite… 
 
FIN DE LA SCENE 3 
 
 
 
 
 
ACTE 1 / SCENE 4 
 
La colombe vole autour de la montgolfière avec une rose dans le bec… 
Le Comte reste agenouillé…  
 
LE COMTE (vêtu de son traditionnel peignoir marron), une canne dans une main et une bouteille de « Pálinka » dans l’autre main, agenouillé 
A cause de vous, monsieur Sylvestre, j’ai replongé dans mes travers d’autrefois.  
 
SYLVESTRE (Le facteur)  
Qu’est-ce qui ne va pas encore chez moi ? 
 
LE COMTE (vêtu de son traditionnel peignoir marron), une canne dans une main et une bouteille de « Pálinka » dans l’autre main, agenouillé 
C’est un peu comme si mon passé ressurgissait, voyez-vous… et donc... me voici revenu comme au temps des vaches maigres où nous ne mangions qu’un soir sur deux les yeux collés sur la grande Ours…. (Le Comte s’agenouille) : « Ô Seigneur, prends pitié de ma longue misère ! »  
 
SYLVESTRE (Le facteur)  
Vous me fendez le cœur, Majesté ! 
 
LE COMTE (vêtu de son traditionnel peignoir marron), une canne dans une main et une bouteille de « Pálinka » dans l’autre main, agenouillé 
Le plus curieux dans l’histoire, c’est que vous n’avez rien dit sur Roberto. 
 
ROBERTO (Chapeau noir, chemise blanche et gilet noir), le livre d’or dans ses mains  
Nous y voilà !  
 
SYLVESTRE (Le facteur)  
Vous voulez bien m’éclairer ? 
 
LE COMTE (vêtu de son traditionnel peignoir marron), une canne dans une main et une bouteille de « Pálinka » dans l’autre main, agenouillé 
Son nom n’a jamais été mentionné dans les journaux. Ne trouvez-vous pas cela étonnant, Sylvestre ?... alors que celui-ci ne s’était pas tenu correctement durant son séjour au château, si vous voyez ce que je veux dire.  
 
SYLVESTRE (Le facteur)  
Tout le monde le trouvait sympathique ! 
 
ROBERTO (Chapeau noir, chemise blanche et gilet noir), le livre d’or dans ses mains  
Presque tout le monde ! 
 
LE COMTE (vêtu de son traditionnel peignoir marron), une canne dans une main et une bouteille de « Pálinka » dans l’autre main, agenouillé 
En apparence !  
 
ROBERTO (Chapeau noir, chemise blanche et gilet noir), le livre d’or dans ses mains  
Je sens que je vais avoir droit à un lynchage en lieu et place ! 
 
SYLVESTRE (Le facteur)  
Presque tout le monde lui a reconnu un certain charme et un désir de faire plaisir pour le plaisir.  
 
ROBERTO (Chapeau noir, chemise blanche et gilet noir), le livre d’or dans ses mains  
On ne peut pas plaire à tout le monde. 
 
LE COMTE (vêtu de son traditionnel peignoir marron), une canne dans une main et une bouteille de « Pálinka » dans l’autre main, agenouillé 
Au cas où ces messieurs dames auraient perdu la mémoire, je rappelle que le « Bel Canto » a cassé les oreilles à tout le voisinage avec ses chansons.  
 
ROBERTO (Chapeau noir, chemise blanche et gilet noir), le livre d’or dans ses mains  
Monsieur le Comte a l’intention de me casser du sucre sur le dos toute la journée ? Si c’est comme ça, je m’en vais !  
 
LE COMTE (vêtu de son traditionnel peignoir marron), une canne dans une main et une bouteille de « Pálinka » dans l’autre main, agenouillé 
Son tour de chant a duré trois ans.  
 
ROBERTO (Chapeau noir, chemise blanche et gilet noir), le livre d’or dans ses mains  
Deux ans. 
 
LE COMTE (vêtu de son traditionnel peignoir marron), une canne dans une main et une bouteille de « Pálinka » dans l’autre main, agenouillé 
Trois ans durant lesquels j’ai reçu de nombreuses plaintes dans ma boite aux lettres pour tapage nocturne.  
 
ROBERTO (Chapeau noir, chemise blanche et gilet noir), le livre d’or dans ses mains  
Deux ans et demi pour être précis. Ensuite, je me suis calmé. Plus personne ne m’a entendu chanter. J’ai respecté le sommeil des gens et le calendrier des jours fériés.  
 
LE COMTE (vêtu de son traditionnel peignoir marron), une canne dans une main et une bouteille de « Pálinka » dans l’autre main, agenouillé 
De toute façon, le mal est fait ! 
 
ROBERTO (Chapeau noir, chemise blanche et gilet noir), le livre d’or dans ses mains  
Vous n’allez pas en faire un drame. Après tout, ce n’était que des chansons. 
 
LE COMTE (vêtu de son traditionnel peignoir marron), une canne dans une main et une bouteille de « Pálinka » dans l’autre main, agenouillé 
Tous les plaignants pensaient que c’était moi l’interprète, ce qui m’aura valu d‘être réprimandé sévèrement par la police qui me convoquait régulièrement. Dès que je me rendais en ville pour traiter une affaire, chaque personne rencontrée dans la rue me demandait systématiquement de lui chanter une chanson. Mais le pire dans l’histoire, ce sont toutes les invitations que je recevais pour animer des soirées karaoké, des kermesses ou encore des mariages. J’étais devenu un orchestre à moi tout seul.  
 
ROBERTO (Chapeau noir, chemise blanche et gilet noir), le livre d’or dans ses mains  
Je n’ai pas souvenir que vous m’en ayez parlé, Majesté.  
 
LE COMTE (vêtu de son traditionnel peignoir marron), une canne dans une main et une bouteille de « Pálinka » dans l’autre main, agenouillé 
Vous n’étiez pas réceptif à l’époque où remontent les faits. Vous preniez vos fantasmes pour des réalités.  
 
ROBERTO (Chapeau noir, chemise blanche et gilet noir), le livre d’or dans ses mains  
Vous m’apprenez quelque chose.  
 
LE COMTE (vêtu de son traditionnel peignoir marron), une canne dans une main et une bouteille de « Pálinka » dans l’autre main, agenouillé 
Une fée virtuelle occupait votre cerveau jour et nuit. Petit à petit, elle prit un ascendant sur vous. Trop tard ! Vous étiez pris dans ses filets. Ensuite, vous devinrent son esclave. 
 
MARTISOARA (Cheveux roux tressés) 
L’alcool commence à vous monter à la cervelle, Mister Contele !  
 
LE COMTE (vêtu de son traditionnel peignoir marron), une canne dans une main et une bouteille de « Pálinka » dans l’autre main, agenouillé 
Messieurs dames, vous avez de la chance que je sois de bonne humeur ces temps-ci, sans quoi je vous aurais botté les fesses.  
 
SYLVESTRE (Le facteur)  
Positive mind, positive vibe, positive life, Mister Comte ! Totul va fi bine !  
 
ROBERTO (Chapeau noir, chemise blanche et gilet noir), le livre d’or dans ses mains  
« La vie est très courte -  
Nous n'avons pas de temps  
Pour être contents.  
 
MARTISOARA (Cheveux roux tressés) 
Viața este foarte scurtă – 
Nu avem timp 
Să fii fericit. 
 
ROBERTO (Chapeau noir, chemise blanche et gilet noir), le livre d’or dans ses mains  
Nous sommes très pressés  
Pour devenir riches  
Mais nous n'avons pas de temps  
Pour nos coeurs.  
 
MARTISOARA (Cheveux roux tressés) 
Ne grăbim 
Pentru a te îmbogăți 
Dar nu avem timp 
Pentru inimile noastre. 
 
ROBERTO (Chapeau noir, chemise blanche et gilet noir), le livre d’or dans ses mains  
Nous oublions de rire,  
Ou de nous réjouir.  
Nous oublions que la vie  
Est tout près de partir.  
 
MARTISOARA (Cheveux roux tressés) 
Uităm să râdem, 
Sau să te bucuri. 
Uităm că viața 
Este foarte aproape de a pleca. » 
David-Octavian Iacob - CLUJ-NAPOCA, XII-ieme C - Profesor: Liliana Derevici - Cluj-Napoca (15.10.10) – Poème N°21 (N°52. « La vie – Viața ») - CONCOURS « POEMES POUR FRANCE 2009/2010 »  
 
FIN DE LA SCENE 4 
 
 
 
 
ACTE 1 / SCENE 5 
 
Le Comte se relève… 
 
Soudain, une valise rouge apparait dans la nacelle comme par magie à la grande surprise des 5 passagers suivants : Roberto, le Comte, L’Amiral Byrd, Sylvestre, Martisoara… 
 
Le livre d’or disparait des mains de Roberto… 
 
La colombe se pose sur le rebord de la nacelle la rose à son bec… 
 
Roberto se saisit de la rose… 
 
Au même instant, une petite fenêtre incrustée dans la valise rouge s’ouvre d’où dépassent les yeux de Patzy Girl (petite chatte aux grands yeux verts)…. 
 
LA COLOMBE, se déplace sur le rebord de la nacelle 
Je crois qu’il s’agit de ta valise, mon coco.  
 
ROBERTO, la rose à la main 
Je m’interroge !?… d’habitude, c’est Enchantress Girl qui me la rapporte. 
 
Patzy (petite chatte aux grands yeux verts) bondit hors de la valise rouge et saute dans les bras de Roberto… 
 
PATZY (La petite chatte aux grands yeux verts), dans les bras de Roberto 
C’est trop super, Roberto !  
 
ROBERTO (Chapeau noir, chemise blanche et gilet noir), avec Patzy dans ses bras et la rose dans une main 
Hello, patzy ! Je suis content de te retrouver à la fin du chapitre ! Ta copine n’est pas avec toi ? 
 
PATZY (La petite chatte aux grands yeux verts), dans les bras de Roberto 
Enchantress Girl a décidé de voler de ses propres ailes !  
 
ROBERTO (Chapeau noir, chemise blanche et gilet noir), avec Patzy dans ses bras  
Qu’à cela ne tienne ! Je lui souhaite tout le bonheur du monde !  
 
L’AMIRAL BYRD (aux commandes de « la Renaissance »), observe les alentours à l’aide d’une paire de jumelles 
Messieurs Dames, la montgolfière vient de quitter le județ d’Alba.  
ROBERTO (Chapeau noir, chemise blanche et gilet noir), avec Patzy dans ses bras  
Déjà ?... alors que nous venions à peine de le franchir. 
L’AMIRAL BYRD (aux commandes de « la Renaissance »), observe les alentours à l’aide d’une paire de jumelles 
Le vent a modifié notre trajectoire. D’après mes calculs, nous volons dans le județ de Sibiu. 
 
LE COMTE (vêtu de son traditionnel peignoir marron), une canne dans une main et une bouteille de « Pálinka » dans l’autre main 
J’ai bien réfléchi, mes amis : désormais, je conserverai mon calme !  
 
SYLVESTRE (Le facteur)  
Ce n’était pas trop tôt ! C’est que votre santé mentale commençait à nous inquiéter, Mister Comte! 
 
LE COMTE (vêtu de son traditionnel peignoir marron), une canne dans une main et une bouteille de « Pálinka » dans l’autre main 
Je pense que le temps est venu de tourner la page et de repartir sur des bases solides.  
 
ROBERTO (Chapeau noir, chemise blanche et gilet noir), avec Patzy dans ses bras  
Bonne résolution ! Avez-vous autre chose à ajouter, Monsieur le Comte ? 
 
Le Comte s’agenouille… 
 
LE COMTE (vêtu de son traditionnel peignoir marron), une canne dans une main et une bouteille de « Pálinka » dans l’autre main, agenouillé 
Compte tenu de tous les changements qui se sont opérés dans ma vie personnelle au cours des saisons passés, sans parler de mon exile en Roumanie et de tous les déménagements…  
 
ROBERTO (Chapeau noir, chemise blanche et gilet noir), avec Patzy dans ses bras  
A qui le dites-vous !  
 
LE COMTE (vêtu de son traditionnel peignoir marron), une canne dans une main et une bouteille de « Pálinka » dans l’autre main, agenouillé 
J’étais désorienté, je ne trouvais plus de sens à ma vie… je ne savais plus où j’habitais !  
 
SYLVESTRE (Le facteur)  
Je m’en étais aperçu ! 
 
LE COMTE (vêtu de son traditionnel peignoir marron), une canne dans une main et une bouteille de « Pálinka » dans l’autre main, agenouillé 
Mes premiers pas dans cet exile ne furent pas de tout repos. Au commencement, j’étais perdu aux milieux de la foule, cherchant désespérément une issue de sortie. Remonter la pente est une épreuve compliqué.  
 
ROBERTO (Chapeau noir, chemise blanche et gilet noir), avec Patzy dans ses bras  
Je vous crois, Monsieur le Comte. 
 
LE COMTE (vêtu de son traditionnel peignoir marron), une canne dans une main et une bouteille de « Pálinka » dans l’autre main, agenouillé 
Il m’aura fallu surmonter des épreuves, mais à quel prix !... si ce n’est celui de devoir renoncer à certaines choses du passé. La question restait en suspens : comment et pourquoi renoncer à ces choses dont je devais impérativement me libérer afin de poursuivre sereinement ma route ?  
 
ROBERTO (Chapeau noir, chemise blanche et gilet noir), avec Patzy dans ses bras  
C’est tout un art que de pouvoir transcender son passé.  
 
LE COMTE (vêtu de son traditionnel peignoir marron), une canne dans une main et une bouteille de « Pálinka » dans l’autre main, agenouillé 
Nous savons ce que nous perdons, nous ne savons pas ce que nous gagnons !  
 
ROBERTO (Chapeau noir, chemise blanche et gilet noir), avec Patzy dans ses bras  
Parfois, il faut se jeter à l’eau ! 
 
LE COMTE (vêtu de son traditionnel peignoir marron), une canne dans une main et une bouteille de « Pálinka » dans l’autre main, agenouillé 
Qui ne tente rien n’a rien !  
 
ROBERTO (Chapeau noir, chemise blanche et gilet noir), avec Patzy dans ses bras  
Après la pluie vient le beau temps !  
 
LE COMTE (vêtu de son traditionnel peignoir marron), une canne dans une main et une bouteille de « Pálinka » dans l’autre main, agenouillé 
Ce qui m’agace chez vous, Roberto, c’est que vous prenez les choses à la légère.  
 
ROBERTO (Chapeau noir, chemise blanche et gilet noir), avec Patzy dans ses bras  
Je pars d’un principe que tout problème à sa solution et qu’il serait souhaitable de regarder le verre à moitié plein.  
 
LE COMTE (vêtu de son traditionnel peignoir marron), une canne dans une main et une bouteille de « Pálinka » dans l’autre main, agenouillé 
Bien que ce passage de ma vie fut semé d’embuches les unes plus insurmontables que les autres, j’en tire malgré tout une expérience enrichissante.  
 
ROBERTO (Chapeau noir, chemise blanche et gilet noir), avec Patzy dans ses bras  
Tout ce qui ne tue pas nous rend plus fort.  
 
MARTISOARA (Cheveux roux tressés) 
Votre Majesté aurait-elle retrouvé sa « Zen attitude » ?  
 
LE COMTE (vêtu de son traditionnel peignoir marron), une canne dans une main et une bouteille de « Pálinka » dans l’autre main, agenouillé 
Mieux que cela ! J’ai retrouvé mes sensations d’autrefois. (Il se relève et fait quelques pas dans la nacelle de la montgolfière)  
« Je me défais de mes chaines,  
Enfin, je respire !  
Je tourne le dos aux vents mauvais,  
Enfin, le soleil brille ! 
Je fais des choix judicieux, 
Enfin, nous y voilà ! 
 
Je reprends contact avec la nature,  
Enfin, du silence !  
A nouveau, je cours dans l’herbe tendre,  
Enfin, de la joie !  
Je médite au bord d’une rivière, 
Enfin, je réfléchis !  
 
J’écoute les insectes et les animaux, 
Enfin, de la vie ! 
J’écoute avec mon coeur, 
Enfin de l’amour ! 
J’observe autour de moi,  
Enfin de l’harmonie ! 
 
J’aperçois des arbres, 
Enfin, je prends racine ! 
J’aperçois des plantes et des fleurs, 
Enfin des couleurs ! 
Je renifle l’atmosphère, 
Enfin, des arômes ! 
 
Je redécouvre les joies du présent,  
Enfin, je renais ! 
Je retrouve un sens à ma vie, 
Enfin, de l’espoir ! 
Je croque la vie à pleine dent, 
Enfin, du bonheur ! 
 
Je retrouve le goût d’agir,  
Enfin, je suis vivant ! 
Je retrouve mes amis, 
Enfin, du partage ! 
Je retrouve ma vie, 
Enfin de compte !  
 
Je conçois mon avenir positif, 
Enfin, de la chance !  
Je dépose mes armes sur le sol, 
Enfin, de la paix ! 
Je reprends pieds avec le réel, 
Enfin, j’avance ! 
 
Enfin, je suis vivant !  
 
TOUT LE MONDE, en chœur  
Positive Mind, Positive Vibe, Positive Life !  
 
 
FIN DE LA SCENE 5  
 
FIN DE L’ACTE 1 
 
FIN DE L’EPISODE 29 
 
 
 

(c) emilien casali - Créé à l'aide de Populus.
Modifié en dernier lieu le 9.07.2020
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